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PHENIX : mission anti-gaspillage et revalorisation des déchets

#SOLIDARITÉ#CONSOMMATION#RECYCLAGE Date15/11/2023 Error
PHENIX - Photo 1 - Mission anti-gaspillage et revalorisation des déchets

Chaque « déchet » alimentaire a un potentiel, estime PHENIX. Avant de finir au rebut, nombre d'options s'offrent à lui : nourrir les personnes dans le besoin, améliorer le pouvoir d'achat des consommateurs en étant vendu à bas prix, servir au secteur animalier, devenir la matière première d'un nouveau produit... Pour mettre en musique chaque étape de ce cercle vertueux et mettre un frein au gaspillage de produits consommables, la start-up se propose comme intermédiaire entre les professionnels et les associations, ateliers de transformation ou simples citoyens. Son rôle : explorer et faciliter tous les débouchés permettant de dévier les denrées d'un chemin tracé vers la poubelle.

Retour sur la naissance de PHENIX

Retour sur la naissance de PHENIX

Jean Moreau a passé cinq années en banque d’affaire, avant de tout plaquer pour chercher un projet d’impact dans lequel s’impliquer. La fameuse « quête de sens », qui anime nombre d’entrepreneurs ébranlés par l’urgence climatique et sociale, l’a conduit à s’intéresser au gaspillage alimentaire et à sa cohorte de chiffres effarants : 1/3 de la nourriture produite en France finit à la poubelle ; ces denrées pourraient nourrir 10 millions de personnes quand la population en situation de précarité en France est estimée à près de 9 millions de personnes ; le coût du gaspillage alimentaire coûte 16 milliards d’euros par an à la France… Si on ajoute à cela l’impact écologique, la production de nourriture étant le premier émetteur de gaz à effet de serre, l’énergie et les ressources nécessaires à la production, au transport et à la distribution d’aliments qui finiront au rebut pèsent donc considérablement sur la planète.

Pour faire face à ce triste constat, Jean Moreau réfléchit avec Baptiste Corval, ingénieur informatique, à un ensemble de services qui permettrait de réduire ce gaspillage et de valoriser les déchets, en offrant une seconde vie aux invendus, encore consommables ou utilisables. PHENIX prend son envol.

PHENIX à la loupe

PHENIX à la loupe

Sur le papier, la logique de PHENIX est implacable : plutôt que de jeter les invendus parce qu’il sont mal calibrés, mal emballés ou parce que leur date de péremption approche, il « suffit » de leur trouver de nouveaux débouchés. Dans les faits, les choses sont un peu plus compliquées à mettre en œuvre pour les acteurs concernés, pour des raisons de méconnaissance des filières existantes, de logistique ou encore de temps. La start-up se propose donc d’agir comme un tiers de confiance, mettant en relation « ceux qui ont trop avec ceux qui n’ont pas assez ».

En 2014, elle commence par organiser le don aux associations d’aide alimentaire, gérant elle-même la collecte et la redistribution écologique en misant sur l’optimisation des flux. Elle développe ensuite une plateforme de mise en relation, où les produits à jeter sont géolocalisés pour être proposés à différentes filières intéressées. Certains produits trouvent par exemple preneur du côté des filières de transformation (confitures, conserves, jus). Enfin, ceux qui ne sont plus consommables par les humains peuvent servir à l’alimentation animale et prennent donc la direction de fermes et autres structures de protection animale. Ultime solution, elle fait l’interface entre la grande distribution et les filières de compostage et de méthanisation, pour les déchets organiques. PHENIX a par ailleurs développé une application mobile à destination du grand public, pour que les citoyens puissent également acheter les invendus des commerces à prix cassé.

Acteur incontournable de la revalorisation des invendus, PHENIX est né à Paris mais s’est ensuite implanté dans toutes les régions françaises et s’étend également en Europe. Elle poursuit son développement avec, en ligne de mire, une plus grande sensibilisation et implication des citoyens. Outre son appli mobile « qui propose des paniers à petit prix », elle mise sur son rapprochement avec les épiceries NOUS ANTI-GASPI (projet d’intrapreneuriat lancé par Charles Lottmann, ancien responsable de projets stratégiques chez PHENIX), investies dans la lutte contre le gaspillage et qui proposent exclusivement des produits sauvés de la destruction (défaut de packaging, dates courtes, poids non-conforme…).

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