KISSKISSBANKBANK : le financement participatif au service de la création et de l'innovation

Première plateforme de crowdfunding lancée en France, KISSKISSBANKBANK défend la réappropriation du financement de projets par les citoyens, sans intermédiaire. Pour ses fondateurs, c'est le moyen de répondre aux difficultés d'investissement que rencontrent les entrepreneurs, les particuliers et les associations. KISSKISSBANKBANK est le reflet d'une économie participative et collaborative, où la communauté a le pouvoir de faire vivre tout projet innovant, créatif, original et souvent porteur de sens.

Retour sur la naissance de KISSKISSBANKBANK

Fin 2009, alors que naît aux États-Unis la plateforme de crowdfunding Kickstarter, un projet similaire se lance en France : KISSKISSBANKBANK. Ses fondateurs issus du monde de la publicité, de la technologie et de la musique, s’inscrivent dans le mouvement de l’économie du partage pour proposer une vision citoyenne du financement de projets. Vincent Ricordeau, Ombline le Lasseur et Adrien Aumont créent d’abord une plateforme en ligne sur laquelle les porteurs de projets artistiques et musicaux peuvent en demander le financement par le public.

Dès 2010, KISSKISSBANKBANK s’ouvre, plus largement, à tous types de projets : artistiques, innovants, solidaires, d’impact, à visée scientifique ou technologique… Il s’agit, dans une société basée sur l’argent, de proposer une alternative au prêt bancaire classique, les institutions financières étant de plus en plus frileuses à investir dans de petits projets. Ainsi, l’entreprise revendique une approche éthique, collaborative et citoyenne du secteur de la FinTech.

KISSKISSBANKBANK à la loupe

Tout porteur de projet peut soumettre sa demande de financement sur la plateforme KISSKISSBANKBANK. Une fois validé par l’équipe, qui accompagne et conseille les créateurs à chaque étape, le projet est proposé au financement participatif pour une durée limitée. Les dons des internautes leur donnent droit à des contreparties : de l’objet symbolique à la pré-commande du produit ou du service proposé. KISSKISSBANKBANK repose sur la logique du tout ou rien : si la somme demandée n’est pas atteinte, chaque donateur récupère sa mise.

L’objectif est d’engager sa communauté par « capillarité » : on mobilise d’abord son cercle de proches en comptant sur son intérêt pour le projet pour qu’il diffuse la campagne de financement à son entourage, notamment grâce aux réseaux sociaux. Ce second cercle devient ambassadeur du projet à son tour, permettant de toucher des personnes auxquelles le porteur de projet n’est pas directement connecté.

Les « KissKissBankeurs » sont à la fois les banquiers, les futurs clients, le futur public ou les futurs partenaires du projet mis en ligne. Plus celui-ci est populaire et ses contreparties intéressantes, plus il gagne en audience. Au-delà de la somme récoltée, la campagne de financement vise à le faire connaître, à asseoir sa notoriété avant même le lancement officiel du produit ou du service dont on finance le développement.

En misant sur les micro-dons (50 euros en moyenne), KISSKISSBANKBANK espère combler les lacunes du système financier en le complétant plutôt qu’en le court-circuitant : prouver que le public est enclin à payer pour quelque chose qui n’existe pas encore permet d’obtenir plus facilement un prêt pour, éventuellement, boucler le financement de son projet.

Le succès de KISSKISSBANKBANK et des plateformes du même type montre que le financement participatif impacte concrètement l’économie. Il permet l’aboutissement de projets souvent à visée solidaire, environnementale ou porteurs d’un changement sociétal, qui n’auraient probablement jamais vu le jour sans le soutien d’une communauté et la notoriété acquise en ligne.